*Ta petite main dans la mienne

Ta petite main dans la mienne.

C’est bête, cette photo m’est précieuse. Peut être parce que mon bébé se transforme de jour en jour, particulièrement depuis qu’elle marche, et que dans sa volonté d’explorer le monde, j’ai l’impression qu’elle a moins besoin de moi.

C’est bête hein, mais lorsqu’Iris a fait ses premiers pas, elle ne les a pas fait pour nous rejoindre, mais au contraire pour s’éloigner. Elle a lâché le meuble, et s’est élancée sans filet, dans le vide, sans rien en face. Même mal assurée, elle a toujours refusé de nous tenir la main.

Je crois que ça résume bien son caractère. Aventurière et audacieuse, fonceuse, incroyablement indépendante, avec une soif d’aller voir les autres, ailleurs, plus loin..
Clairement pas dans les jupes de sa mère !

Et c’est fou, mais lorsque je pensais à mon bébé avant sa naissance, je rêvais aussi un peu son caractère. Inconsciemment, je crois que j’avais imaginé un bébé collé à moi, très câlin et tout doux. 🤷🏼‍♀️ Tout le contraire d’Iris !
Et si je veux être honnête, j’en ai un peu souffert parfois. Mais ça m’a permis de comprendre un peu mieux que mon enfant n’était pas une extension de moi-même, ni un mini-moi. Cela m’a permis de vraiment me rendre compte que ma fille était une personne à part entière avec son caractère propre et que mon rôle de maman, était de l’aimer telle qu’elle était, même si elle ne correspondait pas à mes « attentes » de départ. Ca parait incroyablement logique et pourtant parfois, le gap entre le bébé qu’on imaginait et la petite personne que l’on a devant soi peut être énorme. Je suis souvent décontenancée par ses attitudes et en même temps très impressionnée et admirative de ce caractère que je découvre chaque jour.

Bref. Sur cette photo, elle me tient la main, alors qu’elle n’en avait pas spécialement besoin. (Ou peut être que si ?) (et qu’elle n’a d’yeux que pour son père) Juste pour le plaisir je crois. Et moi j’avais le cœur qui s’affolait d’amour.

*Chapitre 3. C’est l’histoire d’un changement de vie.

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Avant de découvrir que j’étais enceinte, Benoît et moi parlions beaucoup de notre volonté de partir de Paris. L’impression d’avoir fait le tour, de stagner, et puis surtout cette envie de fonder une famille loin de la pollution et des crottes de chien !
19 décembre 2017, surprise : test positif ! Nous ne pensions pas que ce serait si rapide. Nous nous sommes laissés quelques jours, pour réaliser, et puis pour prendre la décision qui allait tout changer. Rester à Paris et ses alentours, et devoir acheter un petit 3 pièces hors de prix ou faire le pari de tout plaquer pour l’aventure au vert ? Finalement, la décision n’a pas été si difficile à prendre, et cette grossesse a été le tremplin nécessaire. Personnellement, je n’ai pas un tempérament fonceur, mais ce coup de pouce du destin et l’entrain de Benoît ont fini de motiver mon rêve timide.

C’est fou comme lorsque les planètes sont alignées, tout coule de source ! Je ne crois pas forcément au destin justement, et pourtant, j’ai l’impression que lorsque deux personnes doivent être ensemble, tout est facile, aucun obstacle ne se glisse sur leur chemin, c’est assez puissant comme force !
Iris a décidé de nous rejoindre tout de suite, elle ne voulait pas attendre. Elle a débarqué dans notre vie comme un boulet de canon. (Et à voir sa personnalité se dessiner petit à petit, ça ne m’étonne pas tant que ça. Mais j’y reviendrai ;) Elle l’a bouleversée par sa simple présence et a provoqué une série d’évènements bénéfiques. Sacrée petite personne, déjà. ♥

Avec Benoît, nous avons donc pris le temps de devenir amis avant d’oser penser être un couple puis une famille. Mais une fois que nous nous sommes décidés, tout est parti comme une fusée. Le bébé quelques mois après, et la découverte de LA maison dans la foulée ! Pourtant, Benoît regardait les annonces par curiosité depuis des semaines. Et voilà que la villa Gabrielle est apparue alors que j’étais enceinte d’à peine un mois et demi ! C’était complètement fou cet enchainement.

Une maison qui ne devait même pas être pour nous. Elle devait être vendue à un commerçant qui magouillait un peu, qui trainait à rassembler les papiers, sûrement trop confiant.. Les propriétaires ont perdu patience et ont rediffusé l’annonce, juste pour voir. Et nous sommes passés par là..

Véritable coup de coeur, un jardin, de l’espace, plein de chambres pour accueillir les copains et la famille, beaucoup de charme, je l’ai aimée à la seconde-même où je l’ai vue.
Là encore, tout s’est enchaîné très vite.
J’ai fait le choix de quitter mon job au moment du congé maternité. Après 9 ans dans le monde de la télé, ça n’a pas été une décision facile à prendre. Benoît étant free lance, il peut travailler partout.
Alors dans un premier temps, je m’occupe d’Iris, puis j’accompagnerai Benoît dans son activité. J’ai hâte, et en même temps, je me rends compte de ma chance de pouvoir profiter des premiers instants de vie de mon bébé, qui ne se rattrapent pas.

Notre volonté première est de ralentir le pas. La société d’aujourd’hui vit à mille à l’heure. La vie à Paris (et dans la plupart des grandes villes) est chère et stressante. On bosse toujours plus pour avoir une vie décente, pour gagner cet argent qu’on dépense en activités pour s’évader, en psys, nutritionnistes, et grands « gourous » du mieux être. Une sorte de cercle infernal dont nous avons voulu sortir.
Travailler moins, gagner moins aussi, mais de toute manière, avoir besoin de « moins », et ainsi profiter de notre vie. « Slow Life » bonjour ! Voici notre objectif.
On pourrait parler d’une nouvelle mode.. Et pourtant, c’est plutôt tenter de revenir aux essentiels. Sortir de la société de consommation qui nous bouffe et bouffe notre chère planète au passage.. Sacré défi.

Alors voilà. En 2019, vous aurez donc certainement pas mal de nouvelles d’Iris, une flopée de photos de la villa Gabrielle, et je l’espère des infos sur notre boulot et notre nouveau style de vie. J’espère que le programme vous plaira ! ♥

*Repos forcé !

Miss Poisse, mon deuxième prénom ! J’avais réussi à prendre 5 jours et v’lan une petite entorse pour fêter ça le soir même ! Au travail, 10 min avant le départ, c’est pas beau ça ?! J’ai été mise au repos pour une semaine, j’en ai profité pour voir la famille, me faire chouchouter, et buller dans le jardin ! Et depuis mon retour, je fais le plein de films, séries pour m’occuper ! :)
C’est à ce moment-là qu’on se rend compte que ce n’est pas facile de déléguer, de se laisser aller, de lâcher prise… Moi qui ai l’habitude de toujours vouloir aller plus vite que la musique, j’apprends à prendre le temps, à observer, à mesurer mes gestes. Oui, c’est bien cela, j’essaie de voir un coté positif à cette fichue entorse ! Et c’est pas gagné !!
Un petit look de week end, donc, sans prise de tête… :)

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*Retour au bercail

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Pour empêcher le blues « Retour de Grèce » de s’insinuer sournoisement, on est parti quelques jours à la campagne ! L’occasion de retrouver Jean (❤❤❤) et de profiter un peu de la famille… Au programme : balades dans les bois, redécouverte de la région de mon enfance, et petits tours de mes châteaux préférés.

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*Histoire de

C'mon Miracle
Depuis quelques mois, mon oncle, féru de photographies, s’amuse à remettre en état les vieilles photos/diapos de mes grands parents. Chaque mois, il nous prépare un mail complet où nous découvrons des images oubliées, parfois méconnues. Surtout pour moi, la petite dernière. Ces deux clichés en font partie !
Ma maman à 29 ans (j’adore ce portrait), ma soeur et moi en 87.
C'mon Miracle !
Mes grands parents dans les rues de Lyon et en voyage de noce..
C'mon Miracle!
C'mon Miracle!