*Chapitre 2. C’est l’histoire d’un apprivoisement.

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Après un accouchement aussi éprouvant, on pense un peu qu’on a fait le plus dur ! Quelle blague !
Dès la remontée de la salle d’accouchement, j’ai déchanté ! J’étais épuisée, j’avais l’impression d’avoir survécu à un accident de voiture, juste après avoir couru un marathon ! ^^’ Je perdais encore beaucoup de sang, il était 2h du matin. Je n’avais pas vraiment dormi depuis 48h, je venais de vivre un accouchement long et douloureux. Et j’ai été parachutée dans une chambre, seule car Benoît n’avait pas le droit de rester avec nous pour la nuit. Quelle aberration ! Je m’en rends compte maintenant. Comment peut-on laisser une jeune maman sans aide et sans soutien juste après ce qu’elle vient de vivre, dans le silence de la nuit ?

Ça a été compliqué, d’autant qu’Iris n’a pas été le genre de bébé qui dort pour se remettre de son arrivée fracassante parmi nous. Elle a débordé d’énergie dès l’instant où nous nous sommes retrouvées seules. J’étais sonnée, un peu perplexe devant ce petit être que je ne connaissais pas encore. J’avais eu beau imaginer ce moment pendant neuf mois, je n’en revenais pas, j’étais sous le choc.

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